EDUCATION (hétéro)SEXUELLE POUR LES FAMILLES selon la science

SEXUATION PSYCHIC

Identité sexuelle: 1. la famille

Rares sont les personnes qui savent que les relations parents-enfants doivent faire attention aussi à l'élaboration d'une correct sexuation psychic (l'identité sexuelle et l'orientation sexuelle). C’est ainsi une idée erronée croire que la sexualité est une qualité innée qui ne se modifie plus et qu’on regarde évoluer individuellement.

La sexuation prend forme par l'interrelation entre un corps mâle ou femelle, et l'environnement dans lequel une personne évolue et grandit.
La relation entre le corps et l'esprit est bidirectionnelle et interdépendante: un corps ne peut exister sans un esprit, et aucun esprit ne peut fonctionne sans un corps.
L'accomplissement de sa propre sexualisation psychic est le fruit de la réalisation d'une identité cohérente avec le corps biologique qui permet de devenir un homme (si mâle) ou une femme (si femelle)  orientés afin de arriver à la procréation physique et psychologique (continuité).
Quand un bébé naît, son cerveau est prêt à se développer son potentiel, mais il a besoin d'être stimulé de manière corrects de l'environnement afin de devenir actif.

A titre d'exemple: si nous recevons une graine d'olive (puissance) et nous récoltons les graines pour créer une magnifique plantation (action), de nombreux facteurs sont nécessaires (la nature: la qualité de la terre, la lumière, l'air et l'humidité). De plus, il y aura des limites dans le développement naturel de la plante qui nous permettront d'avoir de l'huile d'olive et, en partie, des semences pour plus de plantes.
La possibilité est là, mais l'environnement ne permet pas de se développer et d'atteindre ses objectifs.
Pour atteindre son plein potentiel et devenir heureux, un enfant a besoin de se sentir adéquatement aimé, et alors seulement, il pourra devenir comme la graine qui pousse.

Les cinq sens du corps sont les canaux qu'un enfant utilise pour entrer en contact avec l'environnement. Chaque notre comportement doit être analysé dans un contexte d'utilité au fin de stimuler l'immense potentiel que le code génétique humaine contient.
L'enfant a besoin d'aller au contact de la réalité et de l'identifier, en évitant les distorsions et les mensonges sociaux qui pourraient mener à la confusion.

C'est à travers sa famille qu'un enfant découvre peu à peu sa propre identité et celle du monde autour de lui. Chaque mesure prise sur un enfant, chaque geste, chaque mot, chaque sentiment personnel des parents (qu'un enfant peut habituellement ressentir, même s'il ne l'exprime pas ouvertement) est identifié et stocké dans son cerveau.
Le cerveau se développe sur la base du type d'environnement qui lui envoie des informations. Cette information façonne alors le cerveau lui-même. Malheureusement, nombre des informations que les enfants reçoivent sont chaotiques, ennuyeuses et conflictuelles, et limitent la coopération entre les deux hémisphères de son cerveau.  
Ils sont influencés par toutes les données mémorisées, très souvent à leur insu et passivement, sans aucune possibilité d'identification, de compréhension, d'évaluation et éventuellement de rejet. L' enfant est bombardé par ce type de données, provenant de conflits familiaux ou d'informations commerciales télévisées trop souvent trompeuses et moralement nocives. Ces données ont un effet dissociatif sur l'enfant, qui mène à l'anxiété, la peur et à l'évolution des perceptions.

Le manque d'équilibre dans une unité familiale peut appauvrir très dangereusement  les enfants. Ils sont comme des gouttes d'eau qui creusent dans la roche dure. Dans une relation où la mère est perçue comme faible et manquant de courage, tandis que le père est brutal et sans émotions, un enfant pourrait avoir quelques difficultés pour développer une sexuation psychic forte (Jovine et Scilligo 2001). L'autre situation est lorsque le père manque de soutien moral, et que la mère est autoritaire.
Lorsque le père est toujours absent des arguments de la mère, cela est perçu par l'enfant comme un état de non-existence. Dans ce cas, il peut y avoir un risque que l'enfant crée une association avec le sexe d'un parent. Une mère qui donne un amour exclusif à un enfant peut inhiber son développement. L'amour sans mesure n'est pas de l'amour.

Parfois, le sexe d'un enfant est mal accepté par les parents. En raison de traditions locales ou de motivations personnelles, les garçons sont mieux accueillis que les filles, ou vice versa. Bien sûr, cela peut altérer la relation enfants-parents, et cela peut également avoir un impact négatif sur sa sexuation psychic. Pour cette raison, les parents qui sont toujours heureux du sexe du fils ou de la fille et agissent de manière à activer et stimuler les caractéristiques qui lui sont associées vont grandement aider à son identité. A l'inverse, avoir un parent qui désire toujours un enfant du sexe opposé, va inhiber sa sexuation psychic.

Le père a deux attributs nécessaires, celui de l'amour et celui de la force: l'enfant a besoin d'un père qui a ces deux qualités. Etre bon ne suffit pas, il doit aussi assumer une position d'une autorité mais confortable. Les pères commettent parfois l'erreur de mettre toute leur attention sur le fils qui fait du sport et a de bons résultats à l'école, et en laissant l'enfant le moins extraverti et plus sensible aux attentions de la mère.

Chez une mère, l'amour d'elle-même devrait inclure l'amour du mari. Tout en acceptant ses limites, elle doit trouver sa place et donner une impression positive de la souveraineté de la masculinité sur les enfants. La mère qui critique toujours son mari, qui se met dans une position de pouvoir et d'autorité, a un impact négatif sur le développement de l'enfant.
Il y a aussi une différence physique entre l'étreinte d'une mère et l'étreinte d'un père et l'enfant devrait pouvoir les éprouver toutes les deux.

La présence des deux parents, père et mère, joue un rôle majeur dans le développement psychologique et social de l'enfant. Cela crée les fondements de l'identité de la personne et favorise les relations. La présence d'une forte relation entre le père et la mère apporte la sécurité, réconfort et affection, et en même temps établit un sens de justice, vérité et équité dans une unité familiale.


Identité sexuelle: 2. Société de l'éducation

Au cours des dix dernières années, nous avons vu la montée de la fausse idéologie selon laquelle les différences comportementales et physiques entre un homme et une femme ne doivent pas jouer un rôle important dans la société. Les extrémistes de cette idéologie peuvent même avancer qu'il n'y a aucune différence entre les deux sexes. Certes, c'est très bien que dans la société moderne il y ait des hommes et des femmes qui participent à toutes sortes de professions, mais cela ne devrait pas être un prétexte pour nier les différences.
Les modèles éducatifs ont tendance à se concentrer sur la proximité sexuelle: "Il est préférable pour les filles et les garçons de passer beaucoup de temps ensemble, pour qu'ils puissent apprendre à comprendre et à appréhender les caractères des uns et des autres." On leur propose également les mêmes activités et stimuli: "Il est préférable d'utiliser les mêmes jouets, les mêmes vêtements, et la même langue; d’être dans les mêmes classes et de jouer aux mêmes jeux pendant le temps libre ".

Il y a aussi une tendance à inhiber les caractéristiques uniques des deux sexes.
Pour diverses raisons, certains garçons ont tendance à développer une attitude défensive avec ceux de leur propre sexe. Ils se sentent inadéquats et ils trouvent du réconfort avec les personnes du sexe opposé en socialisant avec eux. En même temps, ils développent un sentiment de non-appartenance au groupe du même sexe, en les admirant d'un point de vue externe, mais jamais en appartenant au groupe. Ces garçons ont tendance à être victimes de brimades à l'école et ont un caractère fragile. Ils doivent être aidés. Faire partie du groupe de son propre sexe est une nécessité, tout comme socialiser avec les personnes du sexe opposé. Ces deux choses sont importantes.

Les écoles devraient créer plus d'activités dans lesquelles les garçons et les filles peuvent socialiser et apprendre dans un environnement séparé, pour avoir la possibilité de résoudre les incertitudes dues à un manque d'interrelation avec les personnes du même sexe. Identifier les deux sexes comme un seul et affirmer qu'il n'y a pas de différence entre eux, met en danger toute la construction sociale. La plénitude de la nature humaine est est la somme des différences  qui peuvent être trouvées dans le genre féminin et celui masculin, ce n'est pas l'aplatissement des différences.
La sexuation psychic (l'identité sexuelle et l'orientation sexuelle) n'est pas une qualité innée, et ce n'est pas non plus quelque chose qui culmine après les premières années d'existence. Elle a besoin d'une analyse continue et doit être alimentée par des relations caractérisées par l'amour et la vérité. Faire le contraire peut être la cause d'une déviance sexuelle soudaine et inattendue. L'amour et la vérité n'ont pas une "définition sociale", ils se font sentir dans l'expérience.

Chaque société éducative devrait établir un système qui stimule et valorise les attitudes féminines et masculines, sans rejeter les différences évidentes et dans le plein respect des deux parties.

Les sociétés devraient aussi supprimer, par la diffusion de données correctes, nombre de croyances populaires qui ne correspondent pas a la vérité. L'information peut façonner notre perception de la réalité, mais, malheureusement, il en va de même pour les fausses informations. Connaître les caractéristiques physique de l'information, parce qu'ils changent neurologiquement le cerveau et aussi la vie des gens,   devrait nous mettre dans une position de grande responsabilité, et nous empêcher de divulguer une science de pacotille. Le vrai danger vient de ce que nous croyons être vrai, mais qui ne l'est pas. Il n'y a rien dans le cerveau et dans ses diverses formes d'expression qui ne peut être expliqué par de la physique quantique sous la forme d'énergie / matière / informations. Nous devenons ce que nous pensons, et notre cerveau se transforme en conséquence. Mais si nous ne voulons pas penser du tout, alors nous donnons la responsabilité de penser à quelqu'un d'autre, et nous devenons un messager du système.

Réf:
Prof. Michele Trimarchi, président de l'ISN, scientifique de renommée mondiale, fondateur de la Neuropsycophysiologie.
Prof. Claudio Risé, écrivain, journaliste, professeur d'université et psychothérapeute
Prof. Massimo Gandolfini, neurochirurgien, directeur du Département de neurosciences à Brescia.
Dr Chiara Atzori, directeur médical spécialiste des maladies infectieuses
Dr. Emidio Tribulato, neuropsychiatre et psychologue.
Prof. Giancarlo Ricci, Expert en psychologie du développement


Orientation sexuelle

Il est scientifiquement prouvé qu'il s'agit d'une émotion qui commence dans la partie émotionnelle du cerveau, elle n'est pas innée et peu importe comment elle est établie et enracinée dans notre esprit, elle peut toujours être influencée par une multitude de facteurs, et elle peut changer.

L'orientation sexuelle est un successeur de l'identité sexuelle, et très souvent les facteurs qui ont joué dans l'identification sexuelle sont les mêmes que ceux qui affectent l'orientation sexuelle.
Le sexe génétique, les relations  (parents, amis, etc ..), les médias, les incertitudes au sujet de la masculinité ou de la féminité, les anciens traumatismes, la pornographie, le tempérament d'une personne, l'attitude sociale et les idéologies sociales, tous ces facteurs peuvent grandement influencer l'orientation sexuelle d'une personne.

 La pulsion sexuelle est un facteur inné, mais la caractéristique de l'object  qui reveille cette envie n'est pas innée. C'est le cerveau qui décide si un stimulus est excitant ou non, sur la base des points de référence qu'une personne a acquis dans sa mémoire, selon la théorie psychanalytique. L'extérieur donne un sens à une signification intérieure.

Les différentes étiquettes telles que "homosexuel", "bisexuel", "hétérosexuel", "pédophile", "zoophile" et ainsi de suite, ne correspondent pas à la réalité. Ce n'est pas l'individu, mais ses émotions sexuels et affectifs (scientifiquement parlant) développés au fil des années et basés sur une multitude de facteurs. A ce stade, il devrait y avoir autant d'étiquettes que le nombre de personnes vivant sur la planète, puisque personne ne possède les mêmes goûts et désirs qu'une autre personne. Il devrait aussi y avoir des étiquettes interchangeables, parce que tout peut changer au cours d'une vie et, dans la nature, rien ne reste identique. Les orientations sexuelles, en particulier pendant les années de l'adolescence, comme le montre de nombreuses statistiques à travers le monde, ne sont pas stables et peuvent changer de direction, avec l'acquisition de plus d'auto-sécurité et sous l'influence d'autres émotions comme la peur et l'amour romantique.

Les émotions peuvent avoir beaucoup de significations différentes, qui doivent être compris, avant de procéder à leur radicalisation avec la masturbation e les images pornographiques déviants, des essais ou des croyances populaires faux. La jalousie, dans certains cas peut être érotisé (fort désir de capturer un physique ou des caractéristiques que vous ne croisez pas  de posséder et que vous voyez dans les autres) ainsi les besoins affectifs pas satisfaits peuvent être sexualisées, tandis que les craintes ou de traumatismes souffert peut conduire aussi à des écarts des émotions sexuelles.

Il y a deux noms de catégorie à donner aux émotions sexuelles, celui de "orientation sexuelle" et celui de "paraphilie". Cela conduit les gens à croire qu'il existe de grandes différences entre ces deux catégories, telles que les différences génétiques, ou celle de la catégorie innée et non innée, ou qu'une catégorie est plus correcte que l'autre. Rien de tout cela n'est vrai dans les faits scientifiques. Ces deux catégories décrivent uniquement des émotions sexuelles différentes. Le mot "orientation sexuelle" n'a rien à voir avec naturel ou inné, le sens du mot paraphilie (du grec para παρά = "par", "proche", "au-delà" et philia φιλία = "amour", "affinité ») n'a rien à voir non plus avec un état pathologique. La différence entre une catégorie et une autre est donc juste enracinée dans l'ignorance sociale, et cela rend la vie des politiciens un peu plus facile. En vérité, le passage d'une catégorie à l'autre, ne modifie pas ou détermine l'état pathologique ou pas pathologique de une certain type de émotion sexuelle.
Pour comprendre l'émotion sexuelle qui doit être considérée naturelle, ou tout simplement être socialement acceptée, même si non naturelle, ou pas acceptée par la société, il faut un critère d'évaluation basé sur la logique, comme le but de la sexualité, et l'objectif et la fonction de chaque organe du corps et la maturité physique et psychologique des personnes aux fins de des rapports sexuels.

Le fait que différentes orientations sexuelles existent autant de personnes sur la planète, ne signifie pas qu'ils doivent tous être considérés naturels, ou bénéfiques ou qu'ils doivent être tous acceptés par la société. Même les émotions hétérosexuelles peuvent être liées à d'autres états émotionnels ou aux traumatismes du passé, et elles peuvent se manifester de façon pathologique chez un individu, ne lui permettant pas d'exprimer son plein potentiel. L'intervention thérapeutique et l'acquisition de vraies données peut libérer et aider une personne à établir plus d'équilibre dans son état émotionnel.

Pour mieux comprendre cela, il est essentiel de connaître le fonctionnement de base de l'esprit et du cerveau, et de comprendre la définition scientifique de l'émotion et de la façon dont elle se développe, ce qu'est la chimie de l'émotion et le système dopaminergique, quelques notion de physique quantique et biologie. Tout cela peut aider une personne à se débarrasser des émotions sexuelles non désirées.

Réf.
Antonio Imbasciati, professeur de psychologie clinique et directeur de l'Institut de psychologie de la Faculté de médecine de l'Université de Brescia.
Prof. Tania Coelho dos Santos, psychanalyste, membre de l'École de la Cause freudienne, de l'école brésilienne de psychanalyse et de l'Association Mondiale de Psychanalyse
Prof. Serge Stoleru, psychiatre
Prof. Stéphane Clerget, psychiatre adolescents
Pof. Lisa Diamond, psychologue sociale étude de genre auprès de l'Université de l'Utah


Pornographie, chimie des émotions (dopamine) et masturbation

Il y a quelques années, les scientifiques croyaient que nos cerveaux étaient fixes, et que tous les circuits étaient formés et fonctionnaient parfaitement après les premières années. Maintenant, nous savons que ce n'est pas vrai, et que le cerveau a une qualité appelée "neuroplasticité". Non seulement il peut changer, mais il peut modifier sa structure en réponse à des expériences répétées. Il est scientifiquement prouvé que la pornographie modifie les désirs sexuels des utilisateurs, en déclenchant de nouvelles connexions entre les différents neurones du cerveau.

Le système dopaminergique est stimulé pendant la masturbation, et peut même causer la dépendance à ces émotions sexuelles indésirables, rendant le changement des émotions beaucoup plus difficile à accomplir.

Le système dopaminergique joue un rôle important de facilitation du comportement.
Les circuits dopaminergiques sont responsables du contrôle des fonctions comportementales et des fonctions émotionnelles, telles que le fait d'être proche d'un objectif, la motivation, l'attention, l'appréhension et la gratification. La masturbation produit une augmentation du tonus dopaminergique, et il en résulte une amplification des objets de désir pendant la masturbation.

Le système dopaminergique semble jouer un rôle important, même sur le trouble obsessionnel compulsif (TOC).
Toutes les dépendances entraînent "changements dans le cerveau neuroplastiques" aussi la dépendance à la pornographie.
Dans le changement plastique, la dopamine est aussi impliquée. Cette même dopamine qui nous stimule, est responsable de la création de nouvelles connexions neuronales. La dopamine est libérée par l'excitation sexuelle, elle augmente le désir sexuel chez les deux sexes, et active les centres du plaisir. Voilà comment la pornographie acquière une propriété de dépendance.

Les gens qui regardent la pornographie le font pour recevoir de la dopamine, dose après dose, comme des rats appuyant sur un bouton. Sans qu'ils le sachent, ils sont impliqués dans une activité qui va changer le substrat de leur cerveau, créant de nouvelles connexions entre les neurones. Tous ces stimuli activent les centres du plaisir et rendent les changements plastiques possibles. Les scènes pornographiques peuvent être gardées en mémoire même après avoir été devant l'ordinateur, ou lors des rapports sexuels avec un partenaire réel, rendant la dépendance a les images et a ses émotions (aussi se pas desirés et détournés), plus fortes e puissant.

Chaque fois qu'ils ressentent une excitation sexuelle, ou qu'ils ont un orgasme par la masturbation, ils reçoivent une dose de dopamine - le neurotransmetteur de la récompense- qui consolide les multiples connexions créées pendant la "session de pornographie".
Voilà comment la pornographie peut créer une forme grave de dépendance, qui pourrait être similaire à celle de l'héroïne ou du crack, et qui va à l'assaut sur les récepteurs du cerveau, ce qui facilite l'insensibilité pendant les relations physiques réelles.

Pour prouver que la masturbation n'est pas une exigence de la nature, un comportement presque inévitable, mais bien une étape qui peut être surmontée, il est important de dissiper le préjugé très commun, qu'il existe, en particulier chez les hommes, un besoin sexuel incontrôlable. En d'autres termes, on entend souvent que le mâle doit exercer une certaine activité génitale (de type masturbation ou rapports sexuels avec une partenaire) parce que dans son corps se formerait un nombre de spermatozoïdes supérieur à la normale qui devraient être expulsés, sinon cela lui causerait une gêne.

Il s'agit d'un préjudice réel qui doit être démystifié pour le bien de tous et pour le développement équilibré de l'individu (et des nombreuses filles qui y croient!).
La structure neurologique de la sexualité nous vient en aide.
Les gonades ne se comportent pas de façon autonome, mais sous la direction de l'hypophyse à travers l'intervention des hormones. Voilà pourquoi on a dit que le premier organe sexuel est le cerveau. Donc, si la tendance physiologique suit son libre cours régi par l'hypophyse, tout fonctionne selon la nature. Cela signifie qu'il n'est pas nécessaire de mettre en œuvre des interventions extrinsèques. Tout est harmonisé par la nature, qui, dans sa rationalité, agit de façon normale et régulière. Le "besoin", processus qui exige une intervention forcée externe pour remplacer ou compléter ce que la nature n'a pas fait, n'existe pas. Pour éviter les "troubles", la nature s'occupe elle-même du maintien des équilibres à travers le phénomène de la pollution.

En pratique, le sperme ne se forme pas en quantité excessive; ce serait irrationnel et trahirait le caractère rationnel de la sexualité. La médecine enseigne que la surabondance de sperme produit n'est pas le résultat d'un processus physiologique inévitable, mais la conséquence d'une série de stimuli. Les gonades, de leur côté, produisent du sperme dans une quantité minimale constante.

Selon nos dernières connaissances, si nous voulons assimiler les gonades mâles à des glandes, nous devrions les assimiler à ces types de glandes qui, comme les salivaires, gastriques, lacrymales, ... travaillent en continu à un régime minimum et qui, soumises à un stimulus spécifique approprié, augmentent brusquement le rythme fonctionnel avec de véritables crises de sécrétion ... A ce stade, on peut comprendre comment l'observation scientifique a renversé les termes du préjudice erroné: ce n'est donc pas tout une "accumulation" qui crée le besoin, mais c'est la stimulation sexuelle qui crée l'accumulation.
C'est la même chose pour l'excitation: c'est un phénomène qui ne dépend pas de la volonté. Mais la volonté peut ouvrir la voie pour que le phénomène se produise en cherchant des images mentales ou sensorielles capables de susciter le réflexe ou de le provoquer par une stimulation mécanique de la peau des parties génitales.

Cette intervention d'équilibrage ou non de la volonté, indique justement qu'il est possible de se retenir: il n'y a aucune impulsion que l'homme ne puisse contrôler et retenir. Mais tout cela nécessite une maturité humaine qui ne vient pas spontanément, mais qui s'obtient à travers un effort seulement durant un certain laps de temps. Parce que si la volonté a été habituée à toujours céder face à quelque chose qui plaît, il est logique que ça continue également dans ce domaine. On ne peut pas prétendre qu'un individu dise toujours oui et qu’ensuite dans ce domaine précis il soit capable de dire non.

La volonté doit être exercée pour un contrôle et une capacité de renoncer aussi à quelque chose d’indifférent du point de vue éthique; cela servira d'entraînement. Quand vient le temps de dire non, la volonté est déjà formée et n'est pas prise par surprise.

La sexualité exige le retenue, non pas pour être opprimée, détruite, sacrifiée, mais pour être mieux comprise et vécue dans la totalité de sa richesse et dans la joie de ses contenus. Dans tous les cas, ce serait vraiment triste de rechercher une approche sexuelle avec une autre personne pour satisfaire un besoin physiologique car dans ce cas, l'autre personne est profanée, elle est réduite à un objet.

Réf:
Principes de biologie et de génétique du comportement (résumé) de Paola Alessandra Consoli.
Dr. Norman Doidge - neurologue à l'Université de Columbia
Dr Gary Lynch, neuroscientifique à l'Université de Californie de Irvine
Dr Jeffrey Satinover, psychiatre et professeur à l'Université de Princeton                            V. Mattioli, La difficile sessualità, pp. 77-104


L'expérimentation sexuelle n'est pas obligatoire et peut être dangereuse

Expérimenter pour comprendre sa propre orientation sexuelle n'a aucun fondement logique. Ce n'est pas la personne qui appartient à ses émotions sexuelles, mais les émotions qui appartiennent à la personne. Avec l'expérimentation et la pornographie, les émotions sexuelles et romantiques peuvent être modifiées de façon plus permanente, même quand elles ne sont pas désirées et seul le résultat de l'incertitude, de la jalousie sexualisée ou peuvent avoir d'autres significations qui devrait être étudié et compris sur une base individuelle.

La société invite la jeune génération à l'expérimentation sexuelle multiple, avec le faux espoir que grâce à ces expériences de plus en plus "créatives", la personne puisse trouver de nombreux types de plaisirs. Malheureusement, à travers l'expérimentation sexuelle et le système dopaminergique de dépendance, les types de sexualité qui peuvent être nocifs pour l'individu peuvent devenir attirants. Quand le cœur (au sens figuré) ne joue pas un rôle, la relation devient vide et sans goût. La perversion prend la place de l'amour véritable, et conduit à une forme très rapide de plaisir, mais qui à la fin, conduit aussi à l'insatisfaction (même sur ceux qui prétendent ne pas avoir une conscience).

Le résultat de l'expérimentation conduit souvent au malheur. L'hétérosexualité n'est pas innée, et l'expérimentation peut modifier les émotions hétérosexuelles ou établir des pulsions sexuelles non désirées. Même la pornographie conduit à une modification de l'orientation sexuelle. La personne n'est plus attirée par des êtres réels, mais par des images sur un écran. Pour sortir de cette dépendance et redécouvrir les émotions hétérosexuelles, il peut y avoir le même niveau de difficulté que pour ceux qui changent de deux émotions sexuelles différentes. Dans ce cas, le changement consiste à passer de "vidéo-sexuel" à être de nouveau hétérosexuel. Cela peut être une étape très difficile, mais absolument faisable. Au cours de l'expérimentation sexuelle, le niveau de "désirable" n'augmente pas, il se déplace tout simplement. La "norme" n'excite plus, et cela peut signifier des problèmes pour la personne, sans parler de toutes les sortes de maladies qui peuvent survenir. La jeunesse qui veut être libre à la fois émotionnellement et sexuellement, devrait apprendre et étudier la vérité, et non expérimenter et surfer sur les sites pornographiques.


L'éjaculation précoce et l'orgasme vaginal

Le "problème" de l'éjaculation précoce a été créé au cours des dernières décennies, lorsque les experts en matière de sexualité ont décidé que l'homme avait une obligation morale de faire éprouver à une femme des orgasmes vaginaux au cours d'une expérience physique complète. Ici, quelque chose est considéré "normal", mais n'a pas de base scientifique: le fait qu'une femme peut effectivement avoir un orgasme vaginal. Une étude récente semble confirmer que l'orgasme vaginal n'est rien d'autre qu'un mythe qu'il faut détruire. Tout comme le soi-disant "point G", d'autres termes utilisés pour faire référence à l'orgasme n'existent pas ou ne sont pas corrects. Les experts de médecine sexuelle, les sexologues et les psychologues devraient divulguer des faits biologiquement fondés sur l'orgasme vaginal, au lieu de simples opinions personnelles et de théories. En outre, les femmes ne sont pas exclues de dysfonctions sexuelles causées par des croyances en quelque chose qui n'existe pas.

A mettre en lumière la question, une étude récente publiée sur la publication scientifique Clinical Anatomy Magazine, où une équipe de chercheurs tels que le Dr Vincenzo Puppo du centre italien de sexologie (CEI) et le Dr Giulia Puppo du Département de biologie de l'Université de Florence, expliquent que les termes corrects à utiliser sont: l'orgasme masculin et l'orgasme féminin.

Le vagin, expliquent les chercheurs, n'a aucune relation anatomique avec le clitoris. Le complexe clitoridien ou complexe Clitourethrovaginal (CUV) n'a pas de fondement embryologique, anatomique ou physiologique. L'organe responsable de l'orgasme c'est le clitoris et il est un organe externe. Il est composé par la glande et le corps (ou section libre), et part des racines, qui sont liées au fond des petites lèvres. En d'autres termes, les publications faites durant les dernières décennies n'ont aucun fondement scientifique.

 

Émotions et sentiments selon la science.


Les émotions (y compris celles liées au sexe) se forment à l'intersection de l'esprit et du corps, en travaillant ensemble à l'intérieur de l'environnement. Le corps agit comme un intermédiaire entre le cerveau et l'environnement extérieur. Le cerveau peut aussi transformer et imiter les les états du corps qui ne se sont pas encore produits. Le cerveau et le corps peuvent donc s'influencer l'un l'autre.

Ce qui déclenche les émotions ce sont des images d'événements présents ou se souviennent du passé.

Selon le ressenti émotionnel d'une personne, différents événements physiques se mettent en place à travers le système nerveux central, tels que sueurs, pâleur, contractions musculaires, augmentation des battements cardiaques, et ainsi de suite ... même les émotions sexuelles, comme toute autre émotion, peuvent avoir des effets somatiques. L'un d'eux est l'érection chez les hommes. Les gens pensent à tort que c'est l'érection qui est la cause des émotions et des sensations, mais d'un point de vue scientifique, c'est exactement le contraire, c'est l'émotion elle-même qui a des effets somatiques. De la même façon, ce n'est pas le rougissement des joues qui provoque un sentiment de timidité, mais le contraire. Il n'y a pas de situation "érotique", mais elle est dans l'œil du spectateur, et cela dépend de la façon dont il la lit sur la base de son expérience de vie affective.

Ce sont ces mécanismes physiologiques qui nous font prendre conscience que nous sentons une émotion particulière, en influençant nos décisions rationnelles, sur la base de l'importance que nous ou notre société lui donnons (même les mensonges malheureusement). Certaines émotions peuvent alors donner une dimension mensongère et idéologique à notre esprit et conscience.

Le terme "sentiment" renvoie à quelque chose d'intérieur et de personnel, c'est un successeur psychologique des changements qui se produisent dans le cerveau et le corps, pour lesquels nous utilisons le terme émotion.

Les sentiments sont les homologues mentaux conscients de modifications corporelles causées par les émotions.

L'émotion de l'amour romantique et l'émotion sexuelle sont deux différents types d'émotions, et dans certains cas elles peuvent apparaître pas uniformes dans le même individu. Pour la plupart des gens, ces deux émotions se renforcent l'une l'autre.

Un autre aspect important que nous devons prendre en considération est la chimie de l'émotion. Il y a environ 60 substances chimiques produites par notre cerveau selon le type d'émotions que l'on connaît, dont la science a prouvé la fonction de neurotransmetteur à un niveau synaptique. Les neurotransmetteurs peuvent transporter des informations à travers des décharges électriques microscopiques, comme un flux d'énergie, se déplaçant à une vitesse incroyable, et atteignant l'ensemble du corps. Si ces substances sont produites en trop grande quantité, elles peuvent causer des maladies et de la dépendance. C'est la raison pour laquelle, lorsque nous ne pouvons pas contrôler les émotions, nous pouvons également obtenir des lésions corporelles.

Tout le monde peut changer ses émotions au cours de sa vie, y compris celles liées au sexe, et la neuroplasticité est la confirmation de ce fait. La neuroplasticité dans son ensemble, n'apporte pas seulement des nouvelles positives. Cette partie de la sexualité qui peut être liée à l'amour et qui rend heureux, peut aussi se lier à d'autres éléments comme les besoins affectifs, la dépendance, les traumatismes passés, etc ... et, ce faisant, créer un déséquilibre dangereux pour soi-même, et, dans quelques cas, même pour d'autres personnes. L'environnement et nos expériences de vie peuvent changer la structure de notre cerveau. Etre continuellement exposés à la séduction et à un comportement agressif peut associer les deux émotions. A travers différentes formes de psychothérapie basées sur des informations de vérité, il est possible de rétablir une séparation entre les deux fonctions. Cela peut être facile ou non.  Chacun at sa capacité  d'apprendre et désapprendre.

Aucun thérapeute ne peut changer les émotions d'une personne qui ne participe pas activement et d'ailleurs, ce n'est jamais le thérapeute qui fait le changement mais bien son patient qui peut atteindre une nouvelle compréhension en obtenant des informations correctes et en se les appropriant.

De même, aucun thérapeute ne devrait refuser un traitement à quelqu'un qui a un fort désir de modifier des émotions sexuelles qu'il considère indésirables. Les caractéristiques et les manifestations spécifiques de chaque émotion ne sont pas innées (pas même celles qui ont trait au sexe). Elles résident dans la psyché humaine. Le tempérament peut être un facteur génétique qui a contribué avec le corps mâle / femelle à donner un caractère spécifique aux émotions, mais elles en fin de compte finissent par se trouvent maintenant dans le cerveau. Aussi les facteurs environnementaux (famille, société, amitié, traumatisme passé, pornographie et croyances populaires, etc ..) contribuent également à donner aux émotions un caractère spécifique, mais elles en fin de compte finissent par se trouvent maintenant dans le cerveau. C'est seulement à travers une recherche psychologique précise qu'il est possible d'isoler les causes des émotions indésirables et de libérer la personne de leurs effets négatifs. Parmi les différents types de psychologie, il est conseillé d'inclure la psychologie quantique (une approche scientifique de plusieurs disciplines, notamment la biologie, les neurosciences, la physique quantique et la philosophie). L'informations vraies de plus en plus détaillée interagissent avec le cerveau et ses fonctions pour créer de nouvelles connexions neuronales et des nouvelles réalités et ce sont libérateur, tandis que l'information fausse emprisonne dans fausse réalitées.

 Il y a des gens dont l'histoire est marquée par la négligence, le comportement sexuel immoral des parents,et l'incompétence de répondre aux besoins des enfants d'une manière constante et complète. Ces situations, facilitent et dirigent le processus traumatique de la sexuation (l'orientation sexuelle ou l'identité de genre). La notion de traumatisme peut être élargi pour inclure non seulement les abus et autres événements qui pourraient être stressants pour l'enfant (par exemple la chirurgie), mais aussi le traumatisme émotionnel entre l'enfant et ses parents. Se retrouver dans un tel environnement émotionnellement pauvre, où l'enfant ne peut pas trouver de réconfort émotionnel, pourrait conduire à un monde fantastique d'auto-stimulation: si les parents ne réalisent pas ce qui se passe, ou même soutiennent le comportement sciemment ou inconsciemment, le développement d'une perversion sexuelle est possible. La perversion érotique peut remplacer un manque de soutien affectif.

Réf:
De Masi, F. (2008) – Trauma e erotizazzione del trauma nella perversione
Dr Antonio Damasio - Il sé vienne alla mente. La costruzione del cervello cosciente
Prof. Antonio Imbasciati, Dr Chiara Buizza -L’emozione sessuale Psicoanalisi e neuro psicofisiologia di un’emozione negata
Dr. Candace Pert, neuroscientifique et psycopharmacologue - Molécules d'émotions